Lever de rideau sur Terezin

Tomes:

Ce livre est malheureusement composé d'un tome unique et il n'y a pas de deuxième tome en vue au niveau de l'auteur. En revanche, celui-ci a déjà publier nombre de tome dont Swing à Berlin que je n'ai pas lu mais dont je me ferai un plaisir de lire si vous souhaiter avoir mon avis dessus.

Résumé:

Victor Steiner est un célèbre dramaturge juif français. Jusqu’à présent, il avait réussi à échapper aux soldats Allemands. Mais un jour, alors qu’il regagnait discrètement sa chambre, il se fit capturer. Le 1er janvier 1944, il se fait embarquer avec des centaines de personnes pour un « traitement spécial ».

Seulement, lorsqu’il arrive dans la « ville », il se rend bien compte que c’est bel et bien un camp de concentration. Là, surprise, il rencontre Waltz, un officier SS fan de ses pièces, qui lui fait une offre : un traitement de faveur contre une pièce de théâtre qu’il fera pour la venue des officiers de le Croix-Rouge.

Victor n’est pas très emballer, n’ayant pas l’habitude d’écrire sur commande et n’aillant surtout pas envie de travailler pour des nazies. Mais un autre argument apporter par les membres du Conseil (des juifs également) va pencher en la faveur de Waltz.

Quel est cet argument ? Que va devenir Victor Steiner ?

Extrait:

J'ai choisi cet extrait car c'est quelque chose que j'applique tout les jours !!!! Je pense que vous devriez l'appliquer aussi ! :-D :-D :-D

Qu'en pensez-vous ?? 

Jeune homme, lâcha-t-il avec malice, vous apprendrez que l'esprit a besoin de loisirs pour digérer le travail accompli ! Oui, rien de mieux qu'une diversion pour laisser l'inconscient faire sa part du labeur. Quand on a trop le nez sur un problème, on voit plus rien du tout.

babelio

Mon avis:

J’ai apprécié ce livre car j’ai trouvé l’histoire bien pensée, et bien construite. J’honore tout ceux qui écrivent pour se rappeler, ou pour rappeler l’horreur vécue. Car il faut avoir du cran pour remuer le passé.

De plus le fait que Steiner, mette un sous-entendu dans sa pièce malgré la menace de ce faire tuer, et qu’il se projette dans le personnage de sa pièce le rend on peut plus honorable.

A ce moment là on peut se poser la question, la contrainte est-elle un frein ??? Ou au contraire un stimulant ?

L’auteur est parti sur un dramaturge banal, qui devient important, qui devient l’espoir d’une dizaine de personne. Et je trouve cela très beau. Ce personnage qui se pensait de égocentrique et incapable d’écrire une pièce sous commande, vas finalement Se découvrir sous la contrainte. En effet, il est capable de… Il est capable de sacrifier ce que lui a de plus cher pour la vie d’autrui, il est capable d’écrire une pièce en n’étant pas dans son environnement habituel en bref, il est capable de.

Donc la contrainte est-elle néfaste ??? Je pense que dans ce contexte, elle est positive, pour Steiner au moins.

Je donne donc à ce tome :